Le colloque annuel du syndicat des énergies renouvelables s’est tenu le 29 septembre dernier à Paris sur le thème de l’urgence climatique.
Emmanuelle WARGON a participé avec plusieurs acteurs du secteur de l’énergie dont Bruno BONNELL, Secrétaire général pour l’Investissement, en charge de France 2030, Nicolas COUDERC, Directeur France d’EDF Renouvelables Guillaume KASBARIAN, président la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale et Xavier PIECHACZYK, Président du Directoire de RTE, la table-ronde intitulée : « Les énergies renouvelables, facteurs de notre souveraineté ».
Emmanuelle WARGON a rappelé que les énergies renouvelables permettaient de financer en partie le bouclier tarifaire. Une des missions de la CRE est de calculer et publier les charges de services publics (CSPE). La délibération du 13 juillet 2022 a conclu à un solde positif pour le budget de l’Etat de 18,7 milliards d’euros. Ces chiffres calculés à partir des prix de gros du mois d’avril 2022 devraient encore évoluer avant la fin de l’année.
Néanmoins, la présidente de la CRE est aussi revenue sur le retard dans les énergies renouvelables électriques, l’éolien et le solaire, par rapport aux objectifs fixés dans la PPE. Elle a cons-taté que les derniers appels d’offres instruits par la CRE étaient largement sous-souscrits et a appelé à lever des principaux freins administratifs dans la future loi pour l’accélération des énergies renouvelables.
Enfin, Emmanuelle WARGON a tenu à souligner que les énergies renouvelables restaient des énergies compétitives pour l’avenir et que la CRE était très favorable à la possibilité d’ouvrir les appels d’offres aux offres mixtes, c’est-à-dire des offres qui allieraient soutien public de l’Etat et contrat privé type PPA.